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Published 25 mars 2010

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Les questions sur le requin ont donné du fil à retordre lors de la dernière CITES

Doha, Qatar, 25 Mars 2010—la recherche internationale sur les menaces liées à la pêche des requins non réglementée et non enregistrée (IUU)) impose au monde entier, même si un peu tardivement, un amendement par la Nouvelle Zélande, du document principal sur la conservation des requins, mise en avant durant la rencontre des gouvernements lors d'une réunion de l'ONU sur le commerce de faune.


Bien qu'aucune espèce de requin n'ait été énumérée dans les annexes de la CITES, il y avait un engagement des pays d’étudier la menace constituée par la pêche illégale sur cette espèce. © Brian J Skerry / National Geographic stock / WWF  

Plus de 130 gouvernements se réunissant à la convention sur le commerce international des espèces en voie de disparition de la faune et de la flore sauvage, qui s’est achevé aujourd'hui à Doha, au Qatar,  se sont accordés sur une série d'actions additionnelles pour aborder les questions relatives au commerce du requin dans la décision révisée de la conférence.

« L'identification par les parties de la CITES de l'importance de continuer la surveillance de la pêche du requin  par l'IUU est importante, » a dit Glenn Sant, responsable global du programme Marin de TRAFFIC.

« Seulement en reconnaissant à quels niveaux se situe la pêche illégale, les nations sont prêtes à lutter contre la montée de celle-ci et nous pouvons les autoriser et les  soutenir d’avoir une position commune pour être en mesure pour d'aborder cette question. »

Un autre amendement note l’importance du travail des directives de l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO), sur le commerce responsable des poissons qui soutient le besoin du commerce de se consacrer exclusivement à la pêche durable et favorise la traçabilité des produits dans le commerce pour ainsi déterminer leur origine.

« Ceci augmente la focalisation sur les pratiques commerciales dommageables à la conservation » a expliqué Sant.

« La durabilité du commerce est en fait le but de la conservation à long terme afin de maintenir la viabilité des populations de requin, bien que ce développement soit une petite mais significative étape vers atteinte  de ces objectifs. Il nous rappelle que l'utilisation des ressources marines est responsable tant du commerce que du niveau de consommation. »