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Published 06 août 2009

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Les touristes ciblent les souvenirs en carapace de Hawksbill

Cambridge, R-U, 6 août 2009—des articles faits à base de coquille de tortue Hawksbill ont été vendus aux touristes en Papouasie Nouvelle Guinée, notamment dans la capitale à Port Moresby, aussi bien que dans les boutiques hors taxe de l'aéroport international du pays, selon un nouveau rapport édité dans la dernière édition du Bulletin de TRAFFIC.


Hawksbill Turtle © WWF-Canon / Roger LeGUEN

Les Hawksbills, comme d'autres tortues marines, sont listés dans l'annexe I de la CITES (la convention sur le commerce international dans les espèces en voie de disparition de la faune et de la flore sauvages), rendant ainsi leur commerce international illégal.

Jeff Kinch du secrétariat du programme régional pour l'Environnement au Pacifique  (SPREP) et Elizabeth Burgess de l'université du Queensland ont étudié des marchés dans toute la Papouasie Nouvelle Guinée et recensé un total de 1.441 tortues marines et 12 genre de produits de tortues d'eau douce  -la plupart du temps des bijoux- en vente.  Quatre-vingt-dix-neuf pour cent de ces produits de tortue de mer ont fabriqués  à partir des tortues de Hawksbill.

En Papouasie Nouvelle Guinée, la carapace de tortue a été longtemps utilisée par les populations riveraines de écaille a été longtemps employée par les villageois côtiers et comme objets utilitaires et décoratifs et était un produit très commercialisé entre les habitants indigènes et les commerçants européens.

Dans les îles de Trobriand dans la province Milne, par exemple, les oreilles des jeunes filles sont percées lorsqu'elles sont encore bébés et des boucles d'oreille de carapace y sont insérées ont continue de les ajouter au fur et à mésure que la fille grandi pour obtenir de grandes oreilles.

D'autres utilisations des carapaces  de tortue supposent la fabrication des motifs (conceptions décoratives sous forme de dragons chinois ou symbole d'oiseau-du-paradis-un symbole national en Papouasie Nouvelle Guinée), des bâtons vert, ou spatules, utilisés pour transférer la poudre lorsqu'on mâche la noix de bétel avec le narcotique  est une pratique courante chez les hommes de cette province du Milne.

Les études menées au cours des années 70 et le début des années 80 ont estimé que le chiffre d'affaires dans les produits de carapace de tortue n'était pas très élevé en en Papouasie Nouvelle Guinée et que les tortues de Hawksbill représentaient moins de 5% des tortues marines en vente. Cependant, une récente étude a prouvé que des touristes internationaux étaient particulièrement attirés par les carapaces de tortue comme souvenir de voyage.

«Quelque augmentation que ce soit de l'exploitation des tortues Hawksbill pour besoins touristiques serait désastreuse, » avertit Kinch.

Les « touristes devraient être sensibilisés sur le fait que acheter des carapaces de tortue comme souvenir, contribue à l'extinction des tortue Hawksbill. »

Il a également appelé à une application renforcée de la loi régissant le commerce international des tortues marines en Papouasie Nouvelle Guinée.

Les carapaces de tortues ou les produits dérivés ainsi que les œufs et la viande de tortue sont en demande croissante et c'est la raison pour laquelle, la population des tortues marines est en déclin. La tortue de Hawksbill est listée par IUCN comme espèces en danger critique, en raison d'une diminution  à long terme de la population au-dessous de 80% en moins de trois générations.

News items include an examination into law enforcement efforts in Russia's Far East; the illegal logging of rosewood in the rainforests of north-east Madagascar; and the new FairWild Standard for medicinal plants and how it is being implemented in a range

D'autres articles de la  dernière édition du journal de TRAFFIC-la seule revue périodique dédiée aux études du commerce globale de la faune sauvage- présentent les résultats des études menées par TRAFFIC en Thaïlande et au Vietnam, deux pays reconnus durant la dernière décade comme des pool inquiétants de commerce illégal d'ivoire.  Une recherche sur la vente des peaux des léopards et des léopards de neige en Afghanistan a prouvé que ce commerce, qui avait presque disparu durant les trois dernières décennies, est redevenu florissant depuis 2001 et s'étend sur une échelle encore plus large qu'avant, alimenté par des par ces personnes qui sont venues en Afghanistan, aidé à la reconstruction du pays.

 Les nouveaux articles supposent un examen des efforts d'application de la loi par la  police d'Extrême Orient de la Russie ; l'hébergement illégal de la rose des bois dans les forêts tropicales de Madagascar ; et la nouvelle norme de domestication des espèces sauvages et des plantes médicinales et leur diffusion dans différents pays.

TRAFFIC Bulletin 22(2)